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Crise en Europe et aux Etats-Unis : pourquoi ils ne s’en sortent pas

Par Roger KAFFO FOKOU, auteur de Capital, travail et mondialisation vus de la périphérie, l'Harmattan, 2011

 

Depuis 2008 officiellement l’Europe et les Etats-Unis se battent pour sortir d’une crise interminable, usant chacun d’armes différentes. Tandis que la priorité pour les Européens semble être la maîtrise de l’euro afin de maîtriser l’inflation et les déficits budgétaires (d’où l’importance accordée aux plans de rigueur), les Etats-Unis semblent plus préoccupés de relancer la croissance à travers l’investissement et la consommation (d’où les multiples assouplissements quantitatifs, déguisements pour masquer l’injection artificielle et massive de dollars dans l’économie). Trois années après le déclenchement de la crise des subprimes, aucune des deux stratégies ne semble avoir porté des fruits.

Aux Etats-Unis, la croissance refuse obstinément de repartir et la consommation avec, d’autant que les chiffres du chômage sont toujours aussi mauvais (presque 10%). En Europe, après l’Irlande, la Grèce s’est effondrée, et l’on redoute que le Portugal, l’Espagne et l’Italie ne rentrent aussi dans la tourmente, ce qui déboucherait à coup sûr sur une catastrophe planétaire. Au cours du dernier sommet européen de Pologne, les Américains (Timothy Geithner) et les Européens ont une fois de plus étalés  leurs désaccords au sujet des solutions pour sortir de la crise. Comment expliquer cette impuissance des Américains et des Européens à venir à bout de cette crise ? Il faut avant tout scruter les fondamentaux de l’économie de ces régions aujourd’hui.

Entre 2007 et 2010, la croissance de la zone euro n’a été que de 1,8%. Dans le même temps, les déficits publics dans cette zone ont augmenté en moyenne de 814,3%. Et lorsque l’on observe l’évolution de l’endettement aussi bien de la zone euro que de l’Europe des 27, l’on constate qu’elle tend à s’équilibrer avec le PIB de ces pays, le rapport PIB/dettes n’étant que de 1,2% en 2010 en faveur du PIB. On sait déjà que les Etats-Unis cumulent plus de 14300 milliards de dollars de dette publique. Or en situation d’endettement, quand  se creuse le déficit budgétaire de l’Etat, ce dernier se voit privé des moyens de redresser sa situation et, au contraire, se retrouve dans l’obligation de creuser davantage le fossé de sa dette. L’excès d’endettement, en renchérissant les taux des crédits que le marché financier est prêt à lui accorder, à son tour prive l’Etat des moyens d’accéder aux ressources de financement, ce qui contribue à dégrader ses déficits budgétaires. C’est alors le cercle vicieux parfait.

On commence à le comprendre, au centre de l’actuelle crise en Europe et aux Etats-Unis se trouve l’endettement. On peut le dire d’une autre manière, beaucoup plus crue : l’Europe et les Etats-Unis vivent depuis longtemps au-dessus de leurs moyens. Cela a tenu pendant un temps mais il semble que depuis quelques années, la ligne rouge a été franchie. Principalement parce que, devenant de moins en moins compétitives, leurs économies ont vu leurs moteurs de croissance progressivement tomber en panne. Qu’est-ce qui entrave jusqu’ici la relance de ce moteur sans laquelle aucune politique ne déboucherait sur le succès ?

Il y a d’abord le marché du travail : ce dernier est rigide en raison de l’enracinement des pratiques démocratiques qui y ont établi des capacités de mobilisation importantes du monde du travail. La démocratie a donc un prix, seulement, il faut pouvoir le payer, et pour cela aller chercher l’argent là où il se trouve, sauf qu’avec la mondialisation actuelle, ce dernier s’est ménagé des boulevards pour s’évader, en cas de nécessité, vers des paradis fiscaux. Les chiffres ci-dessous montrent pourquoi la croissance s’est réfugiée dans les pays dits émergents, là où le marché du travail est encore flexible : « D’après le site Worldsalaries.org, les niveaux de rémunération annuelle des travailleurs dans le monde connaissent au début des années 2000 de très fortes disparités. En dollar international, la situation de quelques pays se présente ainsi qu’il suit : USA : 31.410 (2005) ; France : 26.416 (2005) ; Japon : 24.697 (2005) ; Brésil : 8.723 (2003) ; Chine : 4.325 (2004). Pour les quatorze pays connaissant les niveaux les plus élevés, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Taiwan, Pays-Bas, Norvège, Allemagne, Suisse, Japon, Corée du Sud, Autriche, Nouvelle-Zélande, Israël, Singapour, la moyenne est de 24.130 dollars par an. Cela représente six fois le niveau de la Chine, pays où le travailleur gagne 1/8è du revenu de son collègue américain. […] Une autre source, dont la fiabilité pourrait difficilement être mise en question[1], indique des disparités fort éloquentes. Les dix villes où les travailleurs sont les mieux rémunérés présentent les salaires moyens ci-après en euros par heure: Zurich : 16,20 ; Genève : 15 ; Oslo : 14.40 ; Dublin: 13,60; New York : 13 ; Luxembourg: 12,80; Los Angeles: 12,60;  Copenhague : 12,50 ; Chicago : 12,40 ; Francfort: 11,60 ; cela fait une moyenne de 13,41 euros par heure. Les villes aux salaires les plus bas présentent les salaires moyens ci-après en euros par heure: Manille: 1; Djakarta: 1,06; Bombay: 1,10; Sofia: 1,30; Pékin: 1,40; Bangkok : 1,40 ; Nairobi : 1,50 ; Kiev : 1,50 ; Shanghai : 1,70 ; Bucarest : 1,70. Cela fait une moyenne de 1,366 euros par heure soit 10,18% des salaires horaires des pays riches »[2].

Il y a ensuite le niveau de production. En 1750, l’Europe représentait 23,2% de l’industrie mondiale et la Chine et l’Inde cumulaient 57,3%. En 1900, la Chine et l’Inde ne pèsent plus que 7,2% et l’Europe est passée à plus de 75%. Aujourd’hui, en raison des délocalisations, ces données se sont à nouveau inversées et, comme au XVIIIè siècle, l’économie occidentale s’est une fois de plus financiarisée. Le seul pays qui résiste dans la zone euro, l’Allemagne, garde une industrie compétitive en raison du fait que celle-ci, faisant dans le haut de gamme, ne rencontre pas encore la concurrence des pays émergents.

Pour contourner ce déficit de compétitivité, une des solutions pourrait être la fermeture des marchés américains et européens aux économies émergentes. Il faudrait disposer des capacités d’investissement que ces pays ont de moins en moins, sans compter que le temps entre de nouveaux investissements et le rétablissement d’un nouvel équilibre, dans la situation actuelle de surendettement des ménages, serait à coup sûr un passage risqué. Seuls des régimes non démocratiques auraient les moyens de négocier un tel passage.  En outre, l’évaluation même des bases pour repartir serait une tâche difficile en raison du caractère fortement spéculatif de l’économie occidentale aujourd’hui, conséquence de sa financiarisation excessive. Que vaut réellement une banque ou une entreprise de services aujourd’hui ? En fonction de l’humeur du marché, un pactole ou une bouchée de pain. L’économie financière est finalement une économie virtuelle, même si la virtualité n’est que l’autre forme de la réalité, si l’on se réfère au mot de Shakespeare qui affirmait que « les choses sont faites de la même étoffe que les songes ».

Une pléthore de handicaps donc : le surendettement, la panne de croissance, l’inflexibilité du marché du travail, la démocratie, la désindustrialisation et son revers qui est la financiarisation de l’économie… On peut dire qu’avec ce parcours, la boucle est bouclée. En effet, le développement du crédit est une conséquence de la financiarisation de l’économie. Ce sont les outils de la finance moderne qui permettent à l’économie de franchir au sortir du Moyen âge le fossé qui sépare le réel du virtuel. Et lorsque les doctrines libérales et ultralibérales empêchent d’exercer un contrôle sur ce versant glissant de l’activité économique, l’économie peut à tout moment échapper à la réalité pour se réfugier dans le virtuel et par là créer un effet d’illusion, véritables effets spéciaux économiques, qui en se dissipant seulement permettent aux acteurs de découvrir trop mais tard souvent, que la ligne rouge a depuis longtemps été franchie. En fait, lorsque l’on remonte l’histoire, l’on s’aperçoit que toutes les crises économiques depuis la fin du Moyen âge ont été allumées par le marché financier. Lisez plutôt cet extrait de Capital, travail et mondialisation vus de la périphérie :

« Il faut rappeler que l’émergence d’un capitalisme à ambition hégémonique en Europe dès le Moyen Âge (XIIIè siècle) est intimement liée à l’invention de l’industrie financière : « Dans le même temps[3], les infrastructures commerciales modernes voient le jour : sociétés par actions, système bancaire international, marchés de changes systématisé, assurance et dette publique. Florence devient le centre de cette industrie financière, propulsant le florin au statut de devise principale du commerce international »[4]. Cette irruption de l’activité purement financière au cœur de l’économie marchande de l’époque se fait contre l’avis de l’Eglise qui pense que l’argent ne doit pas produire de l’argent, que la fonction de la finance est le financement des activités non financières. L’attitude de l’Eglise médiévale est de ce fait conforme à la position de la doctrine depuis saint Augustin par rapport à la question de l’usure. Elle  trouve sa justification à la fois dans l’Ancien et le Nouveau testament : « Tu n’exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour aucune chose qui se prête à intérêt »[5] et  ces mots du Christ : « Si vous ne prêtez qu’à ceux dont vous espérez restitution, quel mérite avez-vous ? Car les pécheurs prêtent aux pécheurs afin de recevoir l’équivalent… Prêtez sans rien espérer en retour et votre récompense sera grande »[6]. Malgré son esprit d’ouverture, la Réforme elle aussi prend une position ferme et nette contre les activités spéculatives : « Il y a des gens qui ne se font pas scrupule de vendre leurs marchandises à crédit et à terme plus cher qu'au comptant. Il y en a qui ne veulent rien vendre au comptant et qui ne vendent qu'à terme, et cela pour gagner le plus d'argent possible. C'est manifestement contraire à la parole de Dieu, à la raison et à toute justice ». Ces prises de position datant des origines du capitalisme moderne montrent que son côté financier est non seulement très ancien mais est inséparable de son développement. Sa fragilité aussi.

Les grandes crises économiques ont été plus ou moins liées aux dérapages du secteur financier. L’économie financière vit de la vente et de l’achat à terme, avec paiement ou livraison différés. Elle vit du crédit et peut en mourir[7]. Le crédit permet de vivre au-dessus de ses moyens, de gérer une pénurie réelle de moyens de paiement grâce à une abondance artificielle.

La crise qui met fin à la puissance de l’Espagne et du Portugal au XVIè siècle est une crise financière. Savedra Faiardo dans L’idée d’un prince chrétien en montre les contours dès la première moitié du XVIIè siècle : «  Comme les hommes se promettent toujours de leurs revenus plus que ceux-ci ne peuvent donner, le faste et l'apparat royaux se sont accrus, les gages ont augmenté, ainsi que les soldes et tous les autres frais de la Couronne, toujours sur la foi de richesses sans cesse attendues, mais qui, mal administrées et mal conservées, n'ont pu suffire à tant de dépenses, et ont donné la possibilité d'emprunter (...) ce qui a ouvert la porte aux changes et aux usures. Le besoin s'est accru et a obligé à de coûteux expédients ».

La grave crise de 1929 ne débute pas par hasard à Wall Street. L’Amérique des années 20 cumule alors surproduction industrielle, spéculation boursière et recours excessif au crédit : « À l’annonce de la baisse des prix et des bénéfices industriels, à la mi-octobre 1929, certains spéculateurs décident de vendre leurs actions pour empocher une plus-value au moment où les cotations boursières de Wall Street sont encore à un niveau élevé. Le cours des actions diminue rapidement, entraînant une panique qui culmine le 24 octobre, le « jeudi noir » où 13 millions de titres sont proposés à bas prix sur le marché, sans trouver de preneurs »[8].

La crise consécutive au choc pétrolier de 1973 est préparée en amont par les dérapages de l’industrie financière. Le système des changes fixes s’écroule en effet en mars 1973 avec l’adoption du régime de changes flottants. Cette situation est conséquente à une forte spéculation sur le dollar au bénéfice des acteurs ayant profité des dépenses américaines liées à la guerre du Vietnam et à la course à l’espace pour constituer d’importantes réserves.

La crise asiatique de 1997 a aussi été attribuée à l’action des spécialistes de la finance. On a alors parlé des « capitaux hirondelles ». Quant à celle qui culmine en 2008 avec l’effondrement des crédits subprimes aux Etats-Unis, on la voyait venir depuis les années 1980. Le 16 octobre 1987 fut en effet un vendredi noir qui vit Wall Street s’effondrer avec une baisse record de 27% en une seule journée, contaminant trois jours plus tard les autres places financières mondiales. Il s’agissait déjà de crédits immobiliers.

Le capitalisme ne semble donc pas pouvoir ni se passer de, ni discipliner son volet financier. En 2009, les dirigeants du monde parlaient beaucoup de réglementation ; depuis que les choses semblent revenir à la normale, ils en parlent de moins en moins. C’est que la crise a été moins dévastatrice qu’on ne l’avait craint. Elle n’aura été qu’une profonde récession du moins pour l’instant si l’on en croit les résidus d’information que les décideurs consentent à laisser filtrer. Déjà l’économie néolibérale reprend ses mauvaises habitudes et recommence à aligner bénéfices faramineux, bonus mirobolants et parachutes dorés. N’est-ce pas la preuve que ceux qui analysent la crise comme un simple phénomène cyclique ont raison ? L’argument convainc d’autant plus facilement que l’apport de l’industrie financière dans les économies capitalistes est substantiel. La City de Londres génère environ 10% de la valeur ajoutée au Royaume-Uni. Il n’empêche que « trop tirée, la corde finit par casser ». Et pendant un infime moment, entre fin 2008 et mi 2009, l’on a cru que cela y était.

Le modèle néolibéral n’est qu’un mode d’organisation et de gestion du monde parmi d’autres, un modèle qui dans la longue histoire du monde n’a pris le dessus qu’à partir du XIXè siècle. Il n’a pas effacé les modèles concurrents : il les a simplement mis sous tutelle. Et s’il a pu le faire, c’est parce qu’il a su convaincre une fraction importante de la société qui comptait, celle du centre, qu’il était le meilleur modèle du moment. Ce n’est pas une tâche achevée une fois pour toute et la preuve doit être administrée à chaque génération. Comme l’avaient bien compris le président Sarkozy et la chancelière Angela Merkel dans une lettre cosignée adressée à José Socrates alors président en exercice de l’UE,   « Les développements récents ont rappelé que la stabilité des marchés financiers de plus en plus globalisés était vitale pour nos économies et ne pouvait en aucun cas être considérée comme acquise. La transparence des marchés financiers, leur réglementation et leur supervision constituent des éléments essentiels si nous voulons éviter des corrections excessives. Nous devons encourager la transparence et la responsabilité des acteurs, y compris les agences de notation, tant au niveau européen qu’au niveau mondial. Nous appelons également à l’élaboration d’un code de conduite pour les fonds à effet de levier (hedge funds) ».Le défi est donc là. Ce texte tout emprunt de prudente réserve traduit aussi l’impuissance des acteurs étatiques : ils n’ont pas les moyens d’imposer, il peuvent tout juste exhorter, « encourager » à la transparence et à la responsabilité. A bon entendeur…

Le modèle néolibéral pourra-t-il relever le défi de sa pérennisation dans l’irresponsabilité totale ? Comment continuer à claironner que l’on est le meilleur modèle de société quand ceux à qui l’on s’adresse voient les garanties fondamentales de leur survie attaquées inexorablement ? Serge Halimi parle d’une « libéralisation des échanges qui attaqua les salaires et la protection sociale, contraignant des dizaines de millions de personnes à s’endetter pour préserver leur pouvoir d’achat, à « investir » (en Bourse, dans des assurances) pour garantir leur éducation, parer à la maladie, préparer leur retraite. La déflation salariale et l’érosion des protections sociales ont donc enfanté puis conforté la démesure financière ; créer le risque a encouragé à se garantir contre lui ». Puis les garanties se sont effondrées du jour au lendemain. Au-delà de sa possibilité, quel est l’enjeu d’une véritable moralisation du capitalisme financier ?

La moralisation du capitaliste financier relève d’un enjeu finalement politique. Elle pose le problème de la transparence et de la réglementation que Florence Autret résume en  quatre points : « la transparence des investisseurs, des marchés et des régulateurs, l’amélioration des méthodes d’évaluation des actifs, l’amélioration du cadre prudentiel, de gestion des risques et de supervision du secteur financier, et enfin l’amélioration du fonctionnement des marchés, notamment le rôle des agences de notation ». Le cas des agences de notation, donc l’avis influe sur les décisions de tous les acteurs du marché financier est très éloquent : elles sont payés par les institutions qu’elles notent, et les plus importantes sont concentrées sur le marché américain, lequel se trouve être celui où l’on a le moins de chance de faire passer la doctrine de la réglementation. En clair, la possibilité de fonctionner sur un marché de transparence parfaite qui seul garantit l’équilibre des transactions dépend uniquement de ceux qui ont le plus à perdre ou à gagner sur le marché ! Quant aux millions d’individus qui risquent leurs biens, leur pain quotidien, leurs assurances maladie, leurs retraites, ils ne comptent pas beaucoup, en temps normal. Dans un système qui se veut démocratique, il y a là un véritable paradoxe. Mais ce n’est qu’un paradoxe apparent ».

Les Etats-Unis et l’Europe auront-ils le courage de s’attaquer à tous ces handicaps pour mettre en œuvre les solutions susceptible de mettre fin à la crise qui ne cesse de s’amplifier ? Pourront-ils prendre le risque de ne ménager ni la chèvre ni le chou, ce qui est exactement ce qu’ils devraient faire s’ils veulent réellement prendre à bras le corps la crise et l’étouffer avant qu’elle ne les étouffe ? La Grèce, puis l’Espagne et l’Italie, avec l’entrée en scène des grandes manifestations de masse vont constituer un test important mais partiel dans cette voie. Mais il ne faudra pas faire payer uniquement les pauvres : il faut trouver un moyen de faire payer également les riches, et cela sera encore plus difficile.



[1] UBS, « Prix et salaires, une comparaison du pouvoir d’achat dans le monde », édition 2006

[2] Cf. Capital, travail et mondialisation vus de la périphérie, l’Harmattan, 2011

[3] En même temps que les cités-Etats italiennes, gagnant en puissance grâce à l’économie marchande, s’autonomisent par rapport au pouvoir impérial du saint empire romain germanique et au pouvoir théocratique de Rome.

[4] « Renaissance italienne»,Wikipédia, l'encyclopédie libre. 28 août 2010, 19:31 UTC. 4 sep 2010, 10:14

[5] Deutéronome, XXIII, 19-20

[6] Luc, VI, 34-5

[7] Nous avons vu comment dans les années 1970 l’accès au crédit facile a entraîné les pays du Tiers-monde dans le cercle vicieux de l’endettement puis dans la crise financière et la crise économique.

[8] « Crise économique de 1929 », Microsoft® Études 2008 [DVD]. Microsoft Corporation, 2007.

 



27/09/2011
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