L’Afrique et les médias : comment inverser le schéma actuel
Par Roger Kaffo Fokou, auteur de Demain sera à l’Afrique (2008)
Quitter la périphérie médiatique mondiale et se constituer en un centre de production et de diffusion médiatique au service d’une vision stratégique ambitieuse qui lui est propre, tel pourrait être formulé l’un des plus importants défis de l’Afrique de demain. Pour y arriver, elle doit déjà se pencher sur le phénomène médiatique dans sa profondeur et sa totalité, et interroger la gestion qu’elle en a faite jusqu’ici.
1. Médias traditionnels de masse: domination et fascination des monopoles étrangers
Les véritables églises médiatiques du continent africain se trouvent hors d’Afrique et dispensent le Saint-Esprit - la bonne nouvelle - à partir du ciel, c’est-à-dire des satellites dont elles monopolisent encore, pour un temps non définissable, la technologie et l’accès.
En Afrique francophone, les chapelles dominantes ont noms RFI, France 24, TV5… Pour bien comprendre leurs évangiles, il faut savoir quelle « bible » leurs gurus utilisent, et dans quel sens ils la lisent. C’est comme avec le Coran : si vous ne le lisez pas à reculons, vous n’y comprenez rien. Plutôt, vous êtes éblouis par sa liturgie, assommés par ses miracles, vaincus par ses sermons. Songez à la messe en latin : elle avait le don de fasciner les âmes. Dès que l’on y a introduit des langues vulgaires (par exemple, l’impact de la Réforme en France n’est pas sans lien avec l’esprit de la Pléiade et la volonté de celle-ci de défendre et d’illustrer la langue française), à la portée du commun, les accès de la machinerie se sont largement ouverts au virus de la sédition et, depuis lors, ce dernier en encombre la mémoire d’une prolifération de répliques approximatives. Voilà pourquoi il est bon pour les gurus que la grammaire des médias reste absconse : moins les récepteurs y comprennent quelque chose, plus ces médias sont efficaces.
Tenez par exemple : moi, j’écoute RFI plus que n’importe quelle radio africaine. Parce qu’elle me transporte presque en temps réel partout dans le monde. Elle a donc droit à ma reconnaissance et je ne la lui marchande pas. Ai-je cependant raison de me sentir autant redevable envers RFI ? C’est à voir. Est-ce le cas pour vous aussi ? Vous devriez y réfléchir.
Nous autres Africains avons généralement la faiblesse de croire que ces médias sont à notre service mais au fond cela est-il vrai ? Pour dire les choses comme elles sont, ils nous tiennent à l’œil et s’assurent que nous nous tenons comme il faut. Tant que nous sommes avec RFI, nous ne risquons pas de divaguer et d’avoir de mauvaises fréquentations. Il y a des choses que nous devons savoir, et RFI s’assure que nous les savons, en nous les enfonçant bien profondément dans les oreilles et les crânes à force de nous les répéter. Les élections iraniennes ont été truquées et cela est inadmissible. I-nad-mi-ssi-ble ! Vous avez bien compris ? La Chine est une dictature sanguinaire : n’oubliez pas le massacre de la place Tian’amen. Et puis, elle ne paie pas bien ses travailleurs, traque ses syndicalistes et ses opposants, bâillonne ses médias. C’est une véritable honte n’est-ce pas ? D’autant que chez, tout est pour le mieux, apparemment.
D’un autre côté, il y a des choses que nous ne devons pas savoir. Alors, RFI se garde bien de nous les annoncer. Ou alors, elle y fait une minuscule allusion, en passant, à la sauvette. Sassou Nguesso a-t-il truqué des élections ? Peut-être. Les observateurs de l’Union Africaine ont dit que les choses ne s’étaient pas passées si mal que cela. Cela devrait nous suffire. Et Ali Bongo ? Ce sont les candidats malheureux qui disent qu’il y a eu fraude massive. Comme ils ont échoué, cela n’est pas étonnant, n’est-ce pas ? Mais où donc étaient les reporters de RFI, eux qui savent si bien être partout où il se passe quelque chose de sérieux ? Mon Dieu ! Serait-il possible que toutes les entorses à la démocratie perdent leur caractère sérieux pour RFI pour peu qu’elles se situent en Afrique francophone ? Non, pas toutes : il y a Madagascar quand elle est dirigée par Ravalomanana ou la Guinée quand elle est aux mains de Dadis Camara. Depuis que Rajoelina est aux affaires, tout est redevenu pour le mieux sur la grande île et l’on ne peut que regretter que «l’homme fort » de Madagascar se voie refuser la tribune des Nations Unies.
Afin de peaufiner leur image de médias démocratiques, ces mastodontes n’hésitent pas à nous donner la parole, dans des espaces et des formats soigneusement sélectionnés et calibrés, sur des sujets bien soupesés. Vous pouvez même devenir un « observateur » de France 24 ou prendre la parole sur des sujets brûlants. Juan Gomez vous tend alors le micro, mais vous devez le prendre sagement, sinon, il va trouver qu’il manque de temps et qu’il faut aussi faire parler les autres auditeurs qui s’impatientent au bout du fil. Pas très subtil, le système, mais est-ce bien nécessaire ? Nous sommes tellement ingénus la plupart du temps que l’on n’a pas besoin de forcer le talent pour nous avoir bien accrochés au bout de l’hameçon.
J’écoutais un jour sur France 24 un compte-rendu d’une journée à l’Assemblée Générale de l’ONU. Kadhafi (on ne l’avait pas encore assassiné avec une bestialité dont il avait semblé jusque-là détenir le monopole !) y avait pris la parole ce jour-là et, manifestement, il n’était pas bon pour moi que je sache ce qu’il y avait dit. Pour m’en convaincre, on s’était contenté de me dire qu’il y avait encore fait son « numéro ». Ah ! Le farceur ! D’ailleurs, Barack Obama, qui déteste les pitres, avait tout fait pour l’éviter. Qui peut être plus sérieux aujourd’hui que Barack Obama ? Surtout depuis que Mandela a pris de l’âge ? Donc, Barack Obama avait évité Kadhafi partout, sauf au G20. Mais que diable Kadhafi faisait-il donc au G20 ? Se pourrait-il que ce farceur qui ne tolérait chez lui aucune forme de liberté, ni de démocratie eût réussi, à force de farces sans doute, à hisser son pays malgré les multiples embargos au niveau où ce dernier méritait l’honneur d’une invitation au G20 ? Comment s’y était-il pris pour gérer la Libye au point d’y générer un des fonds souverains les plus conséquents et envié de l’époque alors que nombre de démocraties du Nord croulaient sous le faix d’énormes dettes souveraines ? « Ça, m’avait soufflé une voix autoritaire, tu n’as pas besoin de le savoir, mon petit gars. Avec RFI, t’as pas besoin non plus de réfléchir : ce que tu as besoin de savoir, on te le dit, dans les limites et le format qui te suffisent ».
Nous autres de la périphérie des empires mondialisés, nos luttes n’intéressent personne, y compris parfois nous-mêmes et, lorsque nous sommes traqués, molestés, nous avons beau crier, hurler, suffoquer, agiter les bras et les voix en direction de RFI, rien à faire : RFI a résolument les regards et les antennes tournés vers la Chine, l’Iran, le Zimbabwe, la Libye… Et pourtant Dieu seul sait si nous adorons RFI ! Nous avons peut-être même créé un club RFI. Mais attention ! Quand je parle de RFI, je ne parle pas vraiment de RFI, pas seulement en tout cas. Il y a tellement de RFIs de par le monde qui ne s’appellent pas RFI qu’il faut réellement faire attention. Malheureusement, les médias traditionnels locaux laissent un vide vertigineux et la nature, comme l’on sait, a horreur du vide…
2. Médias traditionnels de masse: l’indigence pathétique des médias locaux
Qui sont les promoteurs des médias en Afrique ? En tout cas, sur ce terrain-là, ce continent a toujours eu du retard sur les autres, et comme dans tous les autres domaines, ce retard à un prix qui se paie cash. En Europe, les historiens font remonter l’histoire des médias de masse à la Rome antique : on parle des Acta Diurna (Nouvelles quotidiennes) sous Jules César. En Asie, c’est à la Chine que l’on doit, au IXè siècle, la publication du premier journal, fabriqué à partir de blocs de bois sculptés en creux, encrés et appliqués sur du papier. En Europe, l’invention de Gutenberg dans la seconde moitié du XVè siècle donne un nouvel élan à l’aventure des médias de masse. En Afrique, il faudra attendre le début – quatre siècles plus tard ! – et une volonté extérieure pour entrer dans le club des utilisateurs des médias de masse. Significativement, l’Afrique du Sud (Le Cape Town Gazette est lancé en 1800) et l’Afrique de l’Ouest (Le Sierra Leone Gazette est lancé en 1801, les premier journaux du Sénégal au lendemain de la première guerre mondiale : à partir de 1923, un journal socialiste, La démocratie du Sénégal, qui devient en1926, l'Ouest Africain Français) qui sur le continent prennent une avance dans ce domaine ont conservé cette même avance jusqu’à aujourd’hui dans bien d’autres domaines clefs. Mais il s’agit là que d’une compétition intra africaine. Face au reste du monde, les médias africains sont quasi inexistants. Pourquoi ?
L’on peut trouver de nombreuses raisons à cela : ressources matérielles et techniques ? Sans aucun doute. La visibilité aujourd’hui dans le domaine médiatique plus qu’ailleurs est une question de hauteur : il faut pouvoir se hisser au niveau satellitaire et cela a un prix que les Africains en grande majorité ne peuvent se permettre. Les Européens, les Américains et les Asiatiques ont la maîtrise de la technologie satellitaire et en profitent pour occuper pour l’exploiter la grande tribune communicationnelle. Pour s’adresser au monde et même à elle-même, l’Afrique doit louer les services de satellites extérieurs : cela lui coûtait 500 millions de dollars jusqu’en 2007, prix auquel il faut ajouter celui plus difficile à évaluer d’une absence de contrôle de ses données qui sont, comme l’on sait, une ressource stratégique. Avec Rascom 1 en 2007, elle a essayé d’inverser cette tendance : 300 millions de dollars sur les 400 financés par la Libye. Mais le premier satellite panafricain n’a pas eu, peu en importe la raison, le lancement facile. Si bien qu’il a fallu attendre deux ans plus tard – août 2010 – lancer un satellite de remplacement pour poursuivre le rêve. Comment imaginer en effet que la présence du continent africain sur satellite dépende sans incident de concurrents extérieurs ? Il faudra combler ce déficit technologique et technique, et la bataille menée aujourd’hui par des pays comme l’Iran et la Corée du Nord montre à quel point ces derniers et ceux qui les combattent ont pris la mesure des enjeux stratégiques impliqués.
L’une des causes de cette faiblesse est-elle due à une égale faiblesse des ressources financières ? Sans aucun doute. Les médias de masse vivent avant tout de subventions et de recettes publicitaires. De 2010 à 2012, les dépenses publicitaires dont la courbe n’a cessé de croître ont été respectivement de 475,1milliards de dollars, 496,9 et 529,5 milliards de dollars[1]. Elles se répartissent comme suit en 2011: 190 milliards pour la télévision, suivi des journaux 93 milliards, Internet 72 milliards, les magazines 43 milliards, la radio 33 milliards et l’affichage en extérieur 31 milliards. Les entreprises qui ont déboursé ces sommes qui représentent juste un peu moins du tiers du PIB annuel de l’Afrique ont noms Procter & Gamble (234,1256 millions d’euros), British Sky Broadcasting (166,609 millions d’euros), Unilever (144,104 millions d’euros), Tesco (131,588 millions d’euros), ASDA (130,095 millions d’euros)… Dans les 100 entreprises mondiales qui dépensent annuellement au moins 19,544 millions d’euros en publicité, pas une seule entreprise africaine. Comment pourraient-elles financer des médias africains ou panafricains en situation de concurrence avec leurs propres médias ? Du coup, réduits à l’indigence la plus cruelle, incapables de produire par eux-mêmes leurs programmes, les médias africains et panafricains végètent, mendient ou piratent des contenus chez leurs concurrents du Nord, se vautrent dans la débrouille, la médiocrité, et justifient du même coup la désaffection de leur propre public. Ce faisant, ils perdent le sens même de leur mission sociale.
Mission sociale ? Un tel concept effleure-t-il la conscience des gestionnaires des médias de masse dans la plupart des pays d’Afrique ? On pourrait difficilement l’affirmer. Les médias sont avant tout pour beaucoup un business. Et l’on connaît l’adage « Les affaires sont les affaires ». Les affaires de mon voisin ne sont pourtant pas mes affaires et si j’ai une chance de voir mes affaires faire le poids face aux siennes, il vaut mieux que je m’interroge lucidement sur les moyens qu’il met en œuvre pour les promouvoir. En investissant près de 500 milliards de dollars sur les médias, les puissances qui gouvernent le monde montrent clairement le degré d’importance qu’elles accordent à ceux-ci dans leur stratégie. La question des médias n’est donc ni accessoire ni secondaire. Elle ne se réduit pas non plus à la problématique des médias de masse.
3. Les médias au sens étymologique: enjeux d’un choix d’avenir
Il suffit de réduire la question des médias à celle des médias de masse pour faire perdre à celle-ci une bonne partie de sa pertinence. Les choix politiques que l’on ferait alors dans le cadre de la gestion d’une telle question perdraient en hauteur vertigineusement, et les chances en face d’un concurrent plus lucide s’amoindriraient dramatiquement.
Les médias de masse ne sont qu’un infime sous-ensemble des médias. Comme nous le disions en nous appuyant sur Marshall Mc Luhan dans Médias et civilisations[2], les médias sont des prolongements d’un sujet donné, des prolongements dont la nature et la forme sont à l’image de la part de lui-même que le sujet projette hors de lui-même et de l’intention qui sous-tend une telle projection lorsque le processus est conscient. Vu sous cet angle, les médias sont ainsi des auxiliaires d’action (plus spécifiquement de manipulation). Pas d’action efficace sans médias adéquats. Un média peut être une technique ou un instrument. Le concept de technique n’est pas forcément lié à celui d’outil au sens d’instrument. Selon O. Spengier, « Il y a d’innombrables techniques dans lesquelles aucun instrument n’intervient : par exemple, celle du lion imposant sa supériorité à la gazelle, ou celle de la diplomatie ; ou encore la technique administrative qui consiste à maintenir l’intégrité formelle et fonctionnelle d’un État en vue des luttes de la politique ». La question des médias doit en définitive s’élargir pour embrasser l’étude de tous les moyens de toutes natures qu’un individu isolé ou une communauté d’individus met en œuvre pour atteindre des objectifs fixés consciemment ou non. La qualité et la portée des médias, ainsi d’ailleurs que la technologie qu’ils instrumentent sont intimement liées à la vision stratégique de celui ou de la communauté qui décide de s’en prolonger.
La Chine invente la monnaie et plus tard les premiers outils de la financiarisation de l’économie mais ces médias ne s’insérant pas dans une vision mercantiliste du monde ne lui permettent pas de mettre en œuvre une mondialisation marchande. De même, en inventant la poudre à canon, la boussole, elle aurait pu se lancer dans une mondialisation impérialiste. Encore une fois, la vision stratégique de ses élites ne lui permet pas, comme ce sera le cas en Europe à partir du XIVè siècle, de partir à la conquête du monde.
Aujourd’hui et dans son souci de conserver sa mainmise sur le monde, l’Occident de façon globale s’efforce de garder la suprématie à l’échelle planétaire et même interplanétaire d’une gamme variée de médias : médias traditionnels de masse, médias hypersophistiqués de défense et d’attaque (armes de toutes natures), médias subtils de manipulation psychique et de séduction (idéologies diverses, innovations technologiques…) etc. Parallèlement, elle promeut en Afrique ou ailleurs tous les médias qui favorisent le repli sur soi, l’autodestruction, le défaitisme.
L’un de ces médias les plus pernicieux est ainsi ce que l’on a appelé « afro pessimisme ». L’on oublie trop souvent qu’il a eu son pendant asiatique. Ainsi, comme le rappelle Daniel Cohen, « Dès la fin des années soixante, devant tous ces échecs, les économistes occidentaux se rangent progressivement à l’idée que l’Asie souffre de « handicaps culturels » qui lui rendent impossible le fait de trouver un chemin de croissance soutenue. Gunnar Myrdal, un économiste suédois réputé, spécialiste de la pauvreté, consacre trois volumes aux économies asiatiques. Sa conclusion est sans appel : l’Inde ne parviendra jamais à soutenir une croissance économique durable, car elle est dominée par une culture asiatique trop éloignée de la culture matérialiste (« acquisitive ») qui habite l’Occident »[3]. En Afrique, le raffinement est poussé un peu plus loin. Les deux plus grandes religions (technologies de manipulation psychique redoutables) qui se partagent l’Afrique s’appuient sur un livre ayant servi de base à la diffusion d’un médium dont la puissance destructrice peut difficilement être évaluée : le concept de la malédiction de Cham. Et au-delà du discours exogène des spécialistes « bien intentionnés » dont René Dumont[4] est un exemple bien connu, les stratèges occidentaux donnent sans hésiter un maximum de visibilité aux afro pessimistes d’origine africaine comme Axelle Kabou[5]. L’Afrique doit construire sa propre stratégie médiatique et la mettre résolument en œuvre.
Le premier média auquel l’Afrique doit travailler est son image[6]. Dans ce domaine-là, l’époque coloniale a laissé des ornières profondes et détestables : « Ces médias sont : la puissance militaire, la supériorité technologique, le tout sous la bannière de la mission civilisatrice. Dans le cadre d’une paix qui n’a rien à voir avec ce que l’on appelle la paix des braves, la confrontation des médias est essentiellement déséquilibrée. Arrêté, enchaîné comme une bête, réduit aux travaux forcés, l’Africain s’incline devant la supériorité de la civilisation occidentale et se met à l’école des nouveaux maîtres. L’école coloniale lui présente deux images caricaturales, une idéalisée de l’Occident, la seconde grimaçante de l’Afrique. La première est fascinante, la seconde répulsive. Ces deux images sont par anticipation corroborées par la situation du moment : l’une est une image de vainqueur, l’autre de vaincu ». Les historiographies occidentale et africaine officielle ne font pas grand effort pour modifier ces médias-là. L’Afrique post-coloniale dans son vécu quotidien a produit de nouvelles images qui, loin de la corriger, ont surtout renforcé la première : images de nègres « banania », pantins cocasses ou pauvres diables désespérés et pathétiques, incapables de se prendre en charge et éternels dépendants de la charité internationale. Par-là même, le mythe tente de rejoindre la réalité. Il y a là matière à déconstruction en vue d’une reconstruction plus positive.
Le défi culturel dont nous avons parlé par ailleurs repose pour sa réalisation sur une révolution médiatique. Pour se retrouver, l’Afrique doit comprendre les médias qui l’ont perdue pour les déconstruire et leur substituer d’autres médias, ceux de son développement.
[1] Ces chiffres sont d’eMarketer
[2] A paraître bientôt
[3] Daniel Cohen, Homo economicus, prophète « égarée » des temps nouveaux, Albin Miche, 2012, p. 109
[4] René Dumont, l’Afrique noire est mal partie, Seuil, 1962
[5] Axelle Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ?, L'Harmattan, 1991
[6] Nous avons traité plus longuement ce sujet dans Médias et civilisations, à paraître
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