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Résister au Cameroun aujourd’hui : pourquoi, comment et jusqu’où ? Eléments d’analyse et de stratégie sociopolitique et politique

 

Par Roger Kaffo Fokou, chercheur indépendant et écrivain.

 

« Notre peuple souffre beaucoup, de tout y compris de nos querelles parfois stériles d'intellectuels. », ai-je écrit quelque part il y a peu de temps. Cela me semblait alors, à première vue, un énoncé clair, net, et indiscutable. Puis, à la seconde lecture, il m’est apparu que rien dans cette assertion n’était véritablement clair. Il ne s’agissait, au fond et lorsqu’on confrontait le concret, que d’un faisceau de présomptions. A commencer par ce « notre peuple » : à quoi renvoie-t-il ? Y a-t-il une entité réelle, passée ou actuelle, qui s’est perçue ou se perçoit comme le « peuple camerounais » ? Avant 1884, certainement rien. Et depuis lors ? Peut-être quelque chose de vague, de tremblotant, d’évanescent, d’insaisissable pour tout dire. Peut-être une simple ambition d’être, mille fois et de mille manières contrariée. C’est là, à mon avis, le péché originel qui, dans le cas de ce pays, se double d’une indéniable originalité : l’Etat du Cameroun apparaît à bien des égards comme un territoire multi fracturé et concatené, ficelé jusqu’ici à la diable, et qu’occupe une population à mille identités particulières. Toutes les formes institutionnelles qui y cohabitent, - le pouvoir établi, l’opposition politique, les autres groupes de pression… - en plus de leurs propres ambiguïtés et en tant que constitutives du premier, se surcontaminent de cette ambiguïté première par-dessus le marché.

Les livres et la vie m’ont enseigné à prendre mes distances par rapport aux évidences trop évidentes. Lorsqu’on énonce ce thème apparemment simple et limpide : « L’opposition et le devoir de résistance[1] », il est aisé de bondir aux conclusions, souvent tranchées et radicales, d’autant tranchées et radicales dans le cas camerounais que nourries à la mamelle d’un pseudo débat multi décennal aussi lassant qu’Un jour sans fin[2]. Mais nous savons à quel point ce pays déteste les vrais débats, et préfère les truquer avec le même zèle qu’il met à truquer, d’année en année, les élections. La plupart du temps, nous aimons raisonner ex-cathedra et hors contexte, dans l’univers confortable des vérités lisses et absolues, de peur sans doute de rencontrer notre propre visage au détour du miroir d’un débat authentique. La vérité simple et nue, cependant, n’est très souvent qu’aspérités, nuances et précautions.

Quand un homme politique (ou un parti politique), au Cameroun sans doute plus qu’ailleurs, s’adresse ou pense s’adresser au « peuple », à qui s’adresse-t-il en réalité ? Je dirais, toutes précautions prises, à une population réelle, entité rationnelle[3] et statistique même si comptabilisée de manière souvent idéologique ; à une population en difficulté de gestation d’un peuple actuellement fictif sinon virtuel, d’une virtualité dont la difficile gestation en dépit d’un évident appétit de gésine est exposée à tous les accidents  du quotidien comme le montre l’importante déflagration de la zone anglophone du pays ces dernières années. Ce peuple tant désiré - par qui ? je laisse la liberté de réponse à chacun - dans tous les sens du terme, et mille fois invoqué,  quasi insaisissable, est pourtant la matière première de l’action, de l’alchimie politique. Le peuple, c’est cette matière première que l’homme politique, pour peu qu’il en trouve la formule, peut pétrir en militants, en manifestants, en votants, pour conserver ou arracher le pouvoir.

Je n’aime pas déjà beaucoup ce mot de « peuple », surtout tel qu’il a été ré-usiné par les penseurs libéraux occidentaux du XVIIIe siècle. Il faut remonter plus loin, à Rome et à Cicéron, pour trouver une des définitions les plus pertinentes de ce qui, chez nous, n’est encore que de l’ordre du concept : « Par peuple, disait-il, il faut entendre, non tout un assemblage d'hommes groupés en un troupeau d'une manière quelconque, mais un groupe nombreux d'hommes associés les uns aux autres par leur adhésion à une même loi et par une certaine communauté d'intérêt. »  L’ordre donc d’un côté, et les intérêts c’est-à-dire le contraire du précédent de l’autre ; le supra individuel et l’infra collectif, certainement pour faire équilibre. Mais les intérêts, qui ne sont généralement collectifs que de manière plus ou moins hypocrite, s’attaquent aux lois et les oblitèrent souvent, irrémédiablement. Et ceux dont les intérêts dominent se font un point d’honneur ( !) à les appliquer ou à les faire appliquer à la tête du client, souvent du plus gros client, qui n’est autre qu’eux-mêmes : « You scratch my back, I scratch your back » ! Mais revenons à ce concept, un peu farfelu il faut oser le dire, de peuple, et essayons de voir à quoi il renvoie dans un cas ou deux.

C’est quoi, le peuple français par exemple aujourd’hui ? Est-ce le peuple dit de « gauche » qui vote Parti Communiste, France insoumise, Parti socialiste, Ecologiste et j’en passe ? Est-ce le peuple dit de droite qui vote Front National, Les Républicains, la République en marche et j’en passe ? Il se désintègrerait en mille droites, mille centres et mille gauches autour d’intérêts tout aussi pulvérisés. « Ce peuple-là » vote d’ailleurs un coup ici, un coup là, un autre coup plus loin ou plus près. Est-ce le peuple des gagne-petit opposé à celui des riches et des super riches ? On retrouve les uns et les autres répartis sur l’ensemble du spectre ci-dessus convoqué, déboussolés et votant souvent pour une chose et son contraire. Est-ce celui des français dit de souche, ces intrépides Gaulois chrétiens et « de race blanche », ou celui des différents courants migratoires venus dans les bagages de l’empire ou sur les radeaux de la misère économique et des naufrages politiques ? Cette France-là peut être parfois noire à écœurer le blanc, ou musulmane jusqu’à l’islamisme radical, ce qui ne favorise pas forcément la communauté d’intérêts et donc la socio-convivialité. Pour un Etat constitué depuis autant de siècles que la France, - on pourrait en dire autant de l’Allemagne, de l’Italie ou de l’Espagne - on voit comment, et malgré Renan, il peut être difficile d’y considérer la population comme formant un peuple et appartenant à une nation.

Au Cameroun du coup, il peut paraître normal – mais il faut se méfier de ce type de normalité, d’autant que l’exemple ci-dessus semble indiquer que le temps seul n’a pas suffi à faire un peuple et une nation de gens partageant le même territoire sur une durée considérable - je veux dire si l’on prend en compte la condition d’une communauté minimale de lois et d’intérêts, qu’on se retrouve avec autant de peuples que d’ethnies, que de tribus, que de clans, que de langues officielles, et autant de clientèles pour le personnel politique quel qu’il soit.

Au XVIIIe siècle, lorsque Rousseau et ses amis libéraux théorisent la souveraineté nationale par opposition à la souveraineté populaire, ils ajoutent une couche à l’ambiguïté originelle : ils instituent l’abstraction d’une abstraction, et du peuple virtuel, ils font une nation virtuelle. Les Etats occidentaux vieux de plusieurs siècles constituent-ils aujourd’hui des peuples, puis des nations ? Il eût fallu pour cela les isoler, les encuver et les brasser longuement. La belle universalité théorisée par Renan n’est qu’une autre fiction, d’autant potentiellement dangereuse qu’elle peut être extrêmement dépersonnalisatrice et totalitaire. Avec son petit siècle d’existence, le Cameroun est-il une nation et sa population un peuple ? Le sera-t-il et le cas échéant à quel horizon ? Le colon a veillé hier à ce qu’il n’en soit rien, et le néo-colon, prenant la suite, a chaussé les bottes du premier pour enfiler ses pas sur les siens. Vous allez me dire qu’il faut arrêter de se défausser sur les autres : ce ne sera pas entièrement faux.

L’être humain est malheureusement, en règle générale, infiniment malléable, manipulable, formatable, le plus souvent à son insu. L’école coloniale nous a inoculé le complexe d’infériorité, l’école néocoloniale nous injecte à puissantes doses le complexe d’impuissance. L’Etat néocolonial - et non pas postcolonial comme le préfèrent certains – fidèle à ses allégeances, a mis sur pied un programme formidable d’émasculation collective, de castration des masses dont le résultat apparaît dans toute sa triste splendeur aujourd’hui. Il a ouvert larges les portes à tous les marchands d’au-delàs, négociants de gros et de détails en désespérance et résignation. Il a expurgé énergiquement l’école qui aurait dû ou pu être républicaine de ses velléités de culture du mérite. Il a supprimé le service militaire obligatoire, l’une des usines que je sache, de fabrication de la discipline et du patriotisme dont chaque nation peut disposer. Même les tirs de fusils artisanaux dans le cadre d’événements culturels traditionnels ont été interdits. Avec de simples couteaux, de minables pickpockets peuvent ainsi terroriser une population qui ne cache plus grand-chose entre ses jambes, à qui la vue d’une simple imitation de treillis fait pousser des ailes aux talons, littéralement. Le « pouvoir établi » entretient donc les moyens de se perpétuer en se reproduisant – sa première rente de situation -  et ne s’en prive point. Est-ce parce qu’il est plus futé que « l’opposition politique » qui lui fait face ?  C’est discutable.

Cette opposition, nous aimons nous la représenter comme incapable, sans stratégie, sans idées, corrompue, lâche. Nous cousons volontiers sa tunique de tous les maux du ciel et de la terre. Il faut dire qu’elle nous y aide souvent  avec une étonnante mansuétude. Elle donne en effet l’impression surprenante de vouloir toujours terrasser Goliath avec un lance-pierre ; ou de vouloir faire fondre sur le pouvoir en place les sept plaies d’Egypte à l’aide de simples incantations. On la verrait volontiers emplumée ou affublée d’une canne mosaïque, et pathétiquement comique. Elle ne semble  pas savoir planifier le long terme, au nom d’un court-termisme apparemment pragmatique qui la condamne depuis des décennies à une interminable traversée du désert sans évidente terre promise au bout.

Mais que lui proposent ses pourfendeurs, ces « intellos » bardés de diplômes qui eux-mêmes échouent avec fracas chaque fois qu’ils se risquent dans l’arène politique ? Des stratégies farfelues ou de pacotilles, toujours les mêmes, au fil des décennies : se mettre ensemble, se désigner un candidat unique... Le plus important, semble-t-il, c’est de gagner des élections. Le dogme est là : l’alternance par les urnes ! Vraiment ? Eh bien, constatez que c’est aussi l’avis du pouvoir établi, qui enfile les victoires (authentiques ou truquées peu importe apparemment) comme des perles depuis une éternité, sans que cela change quoi que ce soit à son appétit vorace du pouvoir, ni quoi que ce soit non plus à la désespérance tragique des populations du pays.

Vous croyez qu’il ne s’agit que de gagner des élections ? Il vous suffit de regarder les « démocraties » occidentales lentement ployer sous le faix de la misère et de la violence. En démocratie libérale, l’élection n’est qu’un formidable moyen de manipulation des masses, au service des puissants et des riches qui sont souvent les mêmes, cela se discute de moins en moins aujourd’hui. Ces derniers choisissent pour le « peuple » des candidats acquis à leurs intérêts à eux ou récupèrent sinon liquident ceux qui sortent de nulle part et menacent ces acquis. En simulacre de démocratie, l’élection n’est qu’un simple alibi, un attrape-nigaud, un habit de circonstance dont on vêt le rapport de force dominant. En démocrature, ceux qui croient à l’élection ont tort ; ceux qui y croient au rapport de force ont raison. Seulement, ce rapport de force, il ne tombe pas du ciel, à force d’incantations ; il faut le construire, petit à petit, pas à pas s’il s’agit d’un rapport de force populaire et possiblement insurrectionnel. S’il s’agit d’un rapport de force militaire et insurrectionnel, il suffit d’avoir de bons sponsors et une bonne organisation, mais on ne parle alors plus d’opposition politique.

En 30 ans de démocrature, notre opposition a-t-elle construit un quelconque rapport de force ? Un quelconque embryon de rapport de force ? Il suffit de la scruter, de scruter ses ténors sur le déclin, pour s’en faire une réponse personnelle. Des promesses flamboyantes se sont délabrées lamentablement, irrémédiablement sans doute. Il me semble que cette opposition a été trop plongée dans le présent pour regarder l’horizon et planifier  le futur. Elle est passée à côté de belles opportunités – la majorité parlementaire de 1992, la victoire à la présidentielle de la même année – et s’est retrouvée dans le désert. Mais il ne s’agit là au fond que d’élections ratées, et en règle générale ratées parce que truquées, mais cela ne revient-il pas au même à la longue ? Les eût-elle d’ailleurs remportées, cette opposition eût-elle changé les choses ? Pour qui  et dans quel sens ? Il est surtout certain qu’elle eût changé des hommes. En 1982, nous avons vu un homme en remplacer un autre, dans l’euphorie générale. Combien sont-ils aujourd’hui qui ne regrettent d’une certaine manière ce moment historique alors abondamment béni ?

Il ne s’agit donc ni de gagner de simples élections, ni simplement de remplacer des hommes par d’autres. L’opposition politique camerounaise doit vouloir changer ce pays. Et si elle veut changer ce pays, elle doit avoir une plus grande ambition que de gagner les prochaines élections : elle doit travailler à faire de ce patchwork colonial un peuple, une nation éduquée qui sait où elle va et se donne les moyens de défendre un tel idéal. Elle doit comprendre que la politique est aujourd’hui la forme la plus subtile et pernicieuse de la guerre civile que les pouvoirs établis et leurs sponsors font aux populations qu’ils mènent plus ou moins ouvertement à la baguette, mais aussi que la politique  peut être autre chose. Or nous le savons tous, l’argent, c’est le nerf de la guerre. Et cet argent, où le trouver quand on est en politique et comment s’en servir ?

Il ne s’agit évidemment pas pour l’opposition de « hold-uper » quelques banques, comme le pouvoir établi sait le faire avec les caisses de l’Etat autant dire avec les poches du contribuable, pauvres de nous ! Ce dernier bénéficie d’une rente de situation – encore une ! - en la matière et la protège avec férocité. Quand la politique devient affaire d’entreprises politiques (c’est le cas depuis la fin du XIXe siècle) et que les suffrages – dividendes politiques - sont proportionnels aux investissements consentis, il faut s’adapter ou se faire une raison et quitter la partie. Où donc l’opposition pourrait-elle se trouver de l’argent ? Sur le marché politique national et international, mondialisation oblige. Tout dépend du montage réussi ou raté du projet politique et du plan de réalisation. Le capital initial peut n’être justement qu’en industrie mais s’il est solide, il pourrait permettre les premières levées de fonds. Pour quoi faire ?

Comme dans toute entreprise, l’entreprise politique doit dépenser les fonds qu’elle lève dans l’investissement et le fonctionnement. La grande partie dans l’investissement, le reste dans le fonctionnement. Investir dans les infrastructures matérielles et intellectuelles du parti, ses équipements, ses œuvres sociales, sa communication... Il doit s’agir d’investissements productifs de revenus symboliques (adhésions et votes) mais aussi financiers (entreprises et parts d’entreprises pour générer des ressources[4]). L’eau, dit-on, va toujours à la rivière. En contexte révolutionnaire, les riches peuvent financer des partis pauvres, c’est-à-dire prêter aux indigents, sans avoir le sentiment d’investir à fonds perdus, à condition que ceux-ci aient une assise populaire considérable et combattante, prête à encaisser les coups en avançant. En contexte libéral et néolibéral, ils considéreraient cela comme une pure aberration comptable, financière et économique. Les partis politiques doivent donc, à défaut d’être riches, donner l’illusion de l’être, en tout cas éviter d’être véritablement pauvres, de compter sur l’adversaire pour les moyens de leur action. Pour cela, il leur faut non seulement du temps mais une planification rigoureuse.

De 1990 à 2020, - 30 ans - nos plus grands partis politiques ont-ils bâti de véritables entreprises politiques ? Loin s’en faut. Ils ne se sont nullement donnés les moyens de disposer de fonds propres à la hauteur de leurs ambitions, et continuent à compter sur le financement public et l’aumône de quelques bonnes volontés. Ils ne peuvent ainsi ni se doter d’infrastructures et d’équipements, ni lancer des œuvres sociales dignes de leurs ambitions, ni développer une stratégie communicationnelle autonome et puissante, et j’en passe. Ils n’apparaissent pas comme des forces – des machines de guerre - mais comme des faiblesses, des espèces de radeaux de la Méduse ; et dans notre contexte d’abus en tous genres, cela peut être terriblement effrayant pour des masses intellectuellement et matériellement indigentes, physiquement et psychologiquement émasculées.

Comment rallier à soi, à ses ambitions politiques, ces masses démunies, souvent sans feu ni lieu, qui ne disposent pas des moyens de résister c’est-à-dire d’un capital à sacrifier pour attendre demain ? Comment convaincre ces grands électeurs qui ont tellement à perdre quand vous-mêmes n’avez pas grand-chose à perdre en dehors de votre réputation souvent encore à faire, et que vous n’avez à dépenser que des vies humaines que vous n’avez même pas des moyens propres d’acheter, et que vous comptez seulement sur leurs ressources à eux pour cette opération risquée, sans garantie, alors qu’il leur suffit de respecter les accords en cours si iniques soient-ils ? Tant que vous n’entrez pas dans cette logique entrepreneuriale qui gouverne aujourd’hui le monde politique, et que vous n’aurez que des idées à vendre, vous n’y arriverez pas. Il vous faudra dans ce cas, pour y arriver, quitter la logique électorale pseudo-démocratique pour une logique plus appropriée, une logique révolutionnaire populaire et insurrectionnelle ou autre. Et surtout, ne vous avisez pas de rejeter les torts, tous les torts, ne serait-ce que la plus grande partie des torts, sur le « peuple ».

D’abord, cette population, malgré son désir évident, n’est pas encore vraiment un peuple et ce n’est pas uniquement sa faute. On la divise chaque jour depuis la colonisation, sous nos yeux ; l’école pseudo-républicaine, après l’école coloniale, la formate inlassablement, sous nos yeux. Le pouvoir établi l’a paupérisée pour en faire sa clientèle obligée et s’en donne les moyens, d’élection en élection, sous nos yeux. Il s’agit là de faits. Il faut en faire le constat, et s’en servir pour planifier rigoureusement demain. Ou laisser la politique à ceux qui se donnent les moyens de la faire telle qu’elle est et non pas telle qu’ils voudraient qu’elle soit.

 

 

[1] C’est celui sur lequel l’on a sollicité ma contribution pour l’actuelle livraison de Germinal.

[2] C’est un film d’Harold Ramis que j’invite les Camerounais à méditer.

[3] La raison est la faculté de calculer

[4] Les montages financiers pour arriver à ce but existent et sont utilisés discrètement ici et là.

 



13/09/2020
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